Les communautés religieuses du canton sont sous pression
Le simple fait que cet article paraisse dans le « Blick » montre que l’action des Eglises et des communautés religieuses d’ici est sous les feux de l’actualité. La conseillère d’Etat zurichoise Fehr évoque à cet égard les agressions rendues publiques au sein de l’Eglise catholique et met en même temps le doigt sur le soutien financier cantonal. Cela implique la réflexion suivante : « Si vous avez recours au soutien de l’Etat, rendez visibles les résultats que vous obtenez grâce à lui. Et : ne vous rendez pas coupables de quoi que ce soit, car l’argent que nous distribuons provient du peuple ! » L’influence de ces communautés est remise en question. Elles ne sont plus intouchables depuis longtemps.
Les sorties d’église de plus en plus nombreuses renforcent l’impression d’une diminution de l’importance des religions organisées. Ce qui, dans notre pays, est sans doute aussi dû à la question du rapport utilité/coût, qui est devenue la mesure de toute chose dans cette société d’économie de marché.
Ce qui n’aide pas non plus la réputation des religions et de leurs communautés, c’est que des guerres sanglantes ont été menées en leur nom. Pour les chrétiens, il s’agit des six croisades et des nombreuses autres guerres qui ont suivi le début de la Réforme.
L’absence de différenciation dans le traitement de la religion
Les religions n’ont toutefois pas mené de guerres, celles-ci ont été jugées nécessaires par les représentants des églises et ont été déclenchées pour cette raison. Au Moyen-Âge, elles ont reçu le soutien des princes laïcs, car il s’agissait d’appliquer et d’obtenir le pouvoir. Cette intolérance avec restriction des droits de l’homme s’étend jusqu’à nos jours. Dans sa chanson pour la paix « Imagine », John Lennon a écrit « Nothing to kill or die for and no religion, too », estimant ainsi que la religion est quelque chose de nuisible. Ce sont les hommes qui font de la discrimination et qui n’assument pas leur responsabilité en tant qu’êtres humains. Une différenciation est vraiment nécessaire ici.

L’évaluation de la religion par Ron Hubbard
De nos jours, la religion fait l’objet de nombreuses discussions et de considérations critiques. Pourtant, son influence civilisatrice n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui. Ron Hubbard était d’avis que la religion est la première expression du sens de la communauté.
« (…) Lorsque la religion n’a pas d’influence dans une société ou qu’elle l’a perdue, l’État hérite de tout le poids de la moralité publique, du crime et de l’intolérance. Il doit alors recourir à la punition et à la police. Mais cela n’est pas efficace, car la moralité, l’intégrité et le respect de soi, qui ne sont pas déjà inhérents à une personne, ne peuvent guère être imposés avec beaucoup de succès. Seule une prise de conscience spirituelle et l’inculcation de la valeur spirituelle de ces qualités peuvent les faire naître. Il doit y avoir plus de raison et plus de motivation émotionnelle à être moral et ainsi de suite qu’il n’y a de menace de punition par l’homme ».
Le chemin du bonheur
« Le chemin du bonheur » montre ce que l’individu peut améliorer à cet égard sur la base de sa propre décision.
Extrait de la règle 18
La « foi » et la « croyance » ne sont pas nécessairement soumises à la logique : on ne peut même pas les qualifier d’illogiques. Elles peuvent être des choses totalement différentes.
Le conseil le plus sûr que l’on puisse donner à quelqu’un dans ce domaine est celui qui souligne simplement le droit de choisir librement une croyance. On est libre de communiquer ses propres convictions aux autres afin qu’ils puissent y adhérer. Ce qui est dangereux, c’est d’essayer d’attaquer les convictions des autres, et pire encore, d’attaquer ou de chercher à nuire aux autres en raison de leurs convictions religieuses.
Depuis ses origines les plus lointaines, l’homme a trouvé beaucoup de réconfort et de joie dans ses religions. Même les « mécanistes » et les « matérialistes » d’aujourd’hui ressemblent beaucoup aux prêtres d’autrefois lorsqu’ils répandent leur dogme.
Les personnes sans foi sont une société assez déplorable. On peut même leur donner quelque chose en quoi croire. Mais s’ils ont des convictions religieuses, respectez-les.
Sur le chemin du bonheur, le fait de ne pas respecter les convictions religieuses des autres peut entraîner des dispute